mars 14, 2021 admin

Nos conseils pour la ventilation dans les combles

C’est une idée que chacun partage assez volontiers : l’air le plus pollué que nous respirons se trouve à l’intérieur de nos logements. Découvrez dans cet article nos conseils sur la ventilation des combles.

Les plus âgés s’en souviendront, et certains films anciens le montrent bien, sans grandes théories, nos ainés aéraient naturellement leur intérieur quotidiennement. Eté comme hiver d’ailleurs. Et certains de nos grands anciens le font toujours. La maman du rédacteur de ce texte, à Amiens, fêtera bientôt ses 84 ans et aère toujours sa chambre « en grand » tous les jours, comme ses propres parents le lui avaient appris.

Mais ces habitudes se sont perdues au profit de la modernisation de nos équipements : VMC, simple flux ou double flux, membranes perspirantes, objectifs de réduction de la consommation d’énergie sont autant d’éléments qui ont entamé l’importance d’une aération régulière, d’un renouvellement entretenu de l’air intérieur.

Pourtant, la qualité de l’air intérieur est un enjeu bien réel de santé publique. Les textes officiels dans ce domaine sont très nombreux et la pédagogie autour de la ventilation de nos intérieurs est abondante (voir ici). Des études existent depuis 2005 qui permettent de documenter précisément le contour de cette question.

De leur coté, les industriels communiquent également depuis longtemps autour de cette notion. L’un des plus connus étant sans doute la société VELUX dont le nom est formé de l’association de VEntilation et de LUX pour lumière : l’air et la lumière comme vecteurs essentiels du bien vivre chez soi. Leur production documentée est également importante et, il faut bien le reconnaitre, très pertinente. Leur approche « indoor génération » (voir ici) rejoint notre approche «  Générations Combles » pour apporter un maximum de bien être à l’ensemble de nos clients communs à l’occasion d’une surélévation ou d’un aménagement de comble.

Accepter de prendre en considération ce sujet, accepter de voir la question de l’air intérieur comme un enjeu réel,  c’est déjà faire un pas important. Et, bonne nouvelle, pour un cout nul. Juste celui de modifier (ou plutôt retrouver) les bonnes habitudes.

  • Entretenir la ventilation mécanique (VMC), s’assurer qu’elle fonctionne bien et qu’aucune bouche n’est obstruée,
  • Vérifier une fois par an la bonne fixation des gaines : serrage des colliers, bon raccordement sur le moteur de la VMC
  • Vérifier que les entrées d’air (en partie haute des fenêtres, le premier cran des fenêtres de toit de type Velux) sont utilisées et surtout pas bouchées, et que de ce fait le système de ventilation des combles est en bon ordre de fonctionnement afin notamment de supprimer les effets de condensation
  • Apprendre à reconnaitre le bon étiquetage des produits que l’on fait entrer chez soi (meubles, désodorisant, produits de décoration…)
  • Mais c’est aussi OUVRIR LES FENETRES une dizaine de minutes par jour pour  renouveler l’air rapidement et efficacement.

Retenons ceci : l’air intérieur peut être jusque 5 fois plus pollué que l’air extérieur. Or, nous passons 80 à 90 % de notre temps à l’intérieur : au travail, et chez nous ou nos amis, notre famille.

"Avec la pandémie de Covid19, l’aération de nos intérieurs est devenu une arme de lutte contre la diffusion du virus. Mais nous voyons bien que nous ne sommes pas encore très disciplinés sur ce point. Franchement, qui aère vraiment quotidiennement son bureau ou sa maison ?"

Christian MARQUIS

Mobilisons-nous donc désormais sur ce point même en hiver. Car lorsqu’il fait froid, nous n’ouvrons pas pour ne pas faire entrer le froid. Et l’été ? Nous n’ouvrons pas pour ne pas faire entrer le chaud. Il faut lutter contre ces représentations. En effet, comme le four de la cuisine que l’on ouvre pour arroser le plat en train de cuire, ouvrir quelques minutes la maison en hiver ne rend pas nécessaire des heures de chauffage pour compenser. Les murs, sols, meubles étant déjà à température, l’aération va très rapidement remplacer l’air rafraichi par de l’air à bonne température. Mais nous aurons gagné un air plus sain, moins pollué, gage d’une réduction des sensations d’endormissements et de maux de tête mais aussi des maladies telles que l’asthme ou autre.

Des technologies émergent qui permettent de mesurer les polluants intérieurs type Co2 ou radon. Ces nouvelles technologies ne sont pas indispensables, mais elles permettent de se faire une idée plus précise du phénomène. La mesure, toujours, permet de se faire une idée précise de ce dont on parle. Plusieurs produits, connectés ou non, sont désormais en vente dans les grandes enseignes de bricolage ou d’équipement de la maison.

Mais en résumé, et pour leur rendre hommage, ils sont sans doute plus modernes que nous nos anciens. Mieux connectés à la nature. En ouvrant leurs fenêtres chaque jour, ils nous montrent le chemin d’un mieux vivre évident, immédiat et économe.